Pourquoi faire le ramonage de sa cheminée 2 fois par an ?
Le ramonage obligatoire 2 fois par an est une obligation imposée par le Règlement Sanitaire Départemental Type (RSDT). Cette opération doit être effectuée deux fois par an :
- Une fois durant la période de chauffe.
- Une fois avant ou après cette période.
Par qui et comment effectuer le ramonage ?
Le ramonage doit être réalisé par un ramoneur certifié, disposant de qualifications telles que :
- Une certification Qualibat.
- Ou 3 ans d’expérience dans le domaine.
Processus de ramonage
Le professionnel utilise un hérisson, qu’il fait passer dans le conduit pour décoller les dépôts de :
- Suie.
- Goudron.
- Autres résidus.
Coût moyen : environ 65 € pour un ramonage manuel.
À la fin de l’opération, le professionnel vous remettra un certificat de ramonage — un document obligat
Pourquoi est-il nécessaire de ramoner deux fois par an ?
On pourrait se demander si deux ramonages annuels sont nécessaires, surtout si la cheminée est peu utilisée. Pourtant, les avantages sont nombreux :
Prévention des risques
- Réduction des feux de cheminée : Une cheminée sale est l’une des premières causes d’incendie domestique.
- Moins de dégâts irréparables en cas de sinistre.
Bénéfices écologiques et économiques
- Réduction des émissions toxiques : Le ramonage aide à lutter contre la pollution.
- Optimisation de la consommation d’énergie : Les dépôts dans le conduit augmentent la consommation de combustible. Un conduit propre permet de réaliser des économies significatives.
Qu’est-ce que le débistrage ?
Le bistre est une substance semblable à du goudron durci. C’est en fait un liquide riche en eau, contenant des particules de carbone et d’huile, qui s’oxyde au contact de l’air.
Dangers du bistre
Ces dépôts peuvent être extrêmement dangereux, car ils augmentent fortement les risques de feux de cheminée.
Causes principales d’accumulation
Conduit mal isolé :Le choc thermique entre la chaleur des fumées et la froideur du conduit provoque une condensation, favorisant la formation de bistres et de goudron.
Conduit surdimensionné : Il s’encrasse plus facilement.
Mauvaise technique d’allumage : Il est essentiel d’allumer un feu progressivement, avec des allume-feu et du petit bois. Ne commencez jamais avec une grosse flambée.
Utilisation de combustible inadapté :
Bois humide : favorise l’encrassement du conduit.
Bois résineux (pin, sapin, épicéa) :
- Émet des flammèches et des dépôts.
- Exception : le bois densifié en résineux, dont le faible taux d’humidité le rend parfaitement adapté.
Un bois humide pour allumer sa cheminée, c'est voir son conduit s'encrasser. On limite au maximum l'utilisation de bois résineux (pin, sapin, épicéa...) qui, en plus d'encrasser le conduit, émettent des flammèches à la combustion, pouvant engendrer des feux de cheminée. Sauf pour le bois densifié qui ira très bien en résineux, car c'est un bois retravaillé avec un très faible taux d'humidité.
À lire aussi : Taux d'humidité des pellets et granulés de bois
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Si vous avez des doutes sur la qualité de votre combustible, changez de marque pour comparer les résultats. Un combustible de meilleure qualité permettra de réduire considérablement les dépôts de suie.
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Après un ramonage bien réalisé, il ne vous reste plus qu’à profiter d’un feu de cheminée en toute sécurité !