Pourquoi faire le ramonage de sa cheminée 2 fois par an ?

Le ramonage d'une cheminée, c'est une obligation légale, imposée par le RSDT (Règlement Sanitaire Départemental Type). Cette opération doit être effectuée 2 fois par an : une fois durant la période de chauffe et une fois avant ou après cette période.

Par qui et comment ?

Le ramonage doit être fait par un ramoneur certifié (qualifié Qualibat, ou 3 ans d'ancienneté).

Le professionnel va faire passer un hérisson dans le conduit pour le nettoyer, et décoller la suie, le goudron, et tous les dépôts.

Pour un ramonage manuel, il faut compter en moyenne 65€. Une fois le ramonage effectué, le professionnel vous fournira un certificat de ramonage (obligatoire).

Pourquoi ?

Quand on n'utilise sa cheminée qu'une ou deux fois par an, on peut s'interroger sur la nécessité de 2 ramonages annuels. Outre les nombreux risques encourus, il y a également des avantages à le faire…

Tout d'abord, il ne faut pas oublier qu'en faisant ramoner sa cheminée, on aide à lutter contre la pollution en réduisant les émanations toxiques.

Ensuite, le ramonage nous évite un gaspillage d'énergie, car les dépôts de suie, de goudron ou de cendre entraînent une surconsommation de combustible. Faire ramoner sa cheminée, c'est faire des économies ! 

N'oubliez pas qu'une cheminée sale déclenche également des feux de cheminée et les dégâts pourront être irréparables !

Débistrage ?

Le bistre ressemble à du goudron durci. En réalité, il s'agit d'un liquide à forte teneur en eau, chargé de particules de carbone et d'huile qui s'oxyde au contact de l'air.

Ces dépôts sont très dangereux, si on ne les nettoie pas, ils peuvent provoquer des feux de cheminée.

Les principales causes :

Un conduit mal isolé

Lorsque l'on allume un feu, le choc thermique créé entre la chaleur des fumées et la froideur du conduit peut provoquer une condensation qui va engendrer bistres et goudrons.

Un conduit surdimensionné

Il a tendance à s'encrasser plus facilement.

Un feu mal allumé

On allume toujours un feu progressivement, à l'aide d'allume-feu et de petit bois... On ne commence jamais par une grosse flambée.

Un combustible mal adapté

Un bois humide pour allumer sa cheminée, c'est voir son conduit s'encrasser. On limite au maximum l'utilisation de bois résineux (pin, sapin, épicéa...) qui, en plus d'encrasser le conduit, émettent des flammèches à la combustion, pouvant engendrer des feux de cheminée. Sauf pour le bois densifié qui ira très bien en résineux, car c'est un bois retravaillé avec un très faible taux d'humidité.

Après ça, il ne vous restera plus qu'à vous détendre au coin du feu !